Ceux qui comme moi se déplacent souvent à l’étranger pour des raisons professionnelles savent bien que les Français ont un sérieux problème avec tout ce qui touche au domaine de l’argent. Celui-ci est pourtant nécessaire et même indispensable au fonctionnement de nos sociétés. Bien utilisé, il sert à récompenser à sa juste mesure le service rendu, le travail, l’effort fourni ou le talent. Mal utilisé, il monnaye les commerces illicites, la fraude ou l’exploitation humaine ; cet argent gagné trop facilement est alors qualifié avec raison d’argent sale.
Cela fait maintenant quelques années que je fais des conférences dans des associations d’aide aux personnes en deuil et je dois dire que certains comportements me choquent profondément. En effet, sous couvert de spiritualité et de bénévolat, certaines associations peu scrupuleuses s’enrichissent sans vergogne en faisant intervenir gratuitement des médiums et des conférenciers qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leur travail pour apaiser les souffrances de leurs contemporains. Est-il normal que celles et ceux qui remplissent des salles de plusieurs centaines de personnes ne soient pas récompensés à hauteur de leurs efforts tandis que les individus qui ont organisé ces rassemblements perçoivent 80 % des bénéfices une fois tous leurs frais déduits ? Cette répartition est-elle logique et juste ? Reflète-t-elle l’effort fourni et le talent ? Encourage-t-elle les conférenciers et les médiums à poursuivre leur action ? Dans cette affaire, existe-t-il des personnes qui s’enrichissent trop facilement en profitant du travail des autres ? Qui profite de qui ? Les réponses semblent évidentes !
J’ai bien conscience de jeter un pavé dans la mare en rédigeant ces lignes mais les réflexions que j’entends ici et là m’incitent à le faire. Il est temps de faire le ménage et de pointer du doigt les associations trop mercantiles qui restent fort heureusement minoritaires. Mon nom me prédestine à « aller au charbon » pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Je ne supporte pas les injustices et celle-ci est flagrante.
En ce qui me concerne, mon activité professionnelle et mes nombreuses conférences programmées jusqu’en avril 2015 m’interdisent d’accepter d’autres invitations pourtant très nombreuses tant en France qu’à l’étranger. J’ai donc décidé de privilégier les responsables de colloques, d’associations ou d’écoles les plus motivés pour me recevoir en demandant dès la rentrée prochaine (mois de septembre) un émolument pour chaque intervention que je ferai. Celui-ci sera calculé de telle façon que les organisateurs de mes conférences resteront largement bénéficiaire pour leur travail de fond, d’information ainsi que pour leurs différents frais. J’ai déjà testé cette proposition sur quatre associations que je ne citerai pas ; trois ont accepté sans rechigner, une a refusé en m’envoyant une lettre aussi méprisante qu’agressive. Pour information, la somme demandée est cinq fois moins importante que celle qui m’est allouée lors de mes conférences au Canada ! Je sais déjà ce que certains vont dire : « Le docteur Charbonier a pris la grosse tête ; il veut se faire payer ! Il a son égo qui enfle ! S’il était vraiment dans la spiritualité, il ne demanderait pas d’argent, etc. » Je suis prêt à entendre tout ça. J’ai l’habitude des insultes et des moqueries. La cause qui m’anime n’est pas l’appât du gain. Ma déclaration fiscale étant suffisamment chargée, l’ensemble de mes revenus de conférencier seront reversés à une œuvre caritative ou à une association de recherche que je n’ai pas encore choisie. Je veux encourager le travail des conférenciers et des médiums. Je veux que ce qu’ils donnent aux autres puisse être reconnu car leur action et leur rôle sont de plus en plus importants dans nos sociétés en quête de sens. Je veux que le don de soi et l’amour des autres soient récompensés. Il est plus facile de donner que de recevoir mais il faut d’abord recevoir pour pouvoir donner.
Quelqu’un m’a dit un jour en pendulant au-dessus d’une carte en forme de demi-roue que j’étais « un guerrier-guérisseur ». Cette personne se reconnaitra en lisant ces lignes. Oui, guerrier-guérisseur, ça me va ; j’ai dû signer ça de l’autre côté avant de redescendre sur terre. Cela me ressemble bien.
Cela fait maintenant quelques années que je fais des conférences dans des associations d’aide aux personnes en deuil et je dois dire que certains comportements me choquent profondément. En effet, sous couvert de spiritualité et de bénévolat, certaines associations peu scrupuleuses s’enrichissent sans vergogne en faisant intervenir gratuitement des médiums et des conférenciers qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leur travail pour apaiser les souffrances de leurs contemporains. Est-il normal que celles et ceux qui remplissent des salles de plusieurs centaines de personnes ne soient pas récompensés à hauteur de leurs efforts tandis que les individus qui ont organisé ces rassemblements perçoivent 80 % des bénéfices une fois tous leurs frais déduits ? Cette répartition est-elle logique et juste ? Reflète-t-elle l’effort fourni et le talent ? Encourage-t-elle les conférenciers et les médiums à poursuivre leur action ? Dans cette affaire, existe-t-il des personnes qui s’enrichissent trop facilement en profitant du travail des autres ? Qui profite de qui ? Les réponses semblent évidentes !
J’ai bien conscience de jeter un pavé dans la mare en rédigeant ces lignes mais les réflexions que j’entends ici et là m’incitent à le faire. Il est temps de faire le ménage et de pointer du doigt les associations trop mercantiles qui restent fort heureusement minoritaires. Mon nom me prédestine à « aller au charbon » pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Je ne supporte pas les injustices et celle-ci est flagrante.
En ce qui me concerne, mon activité professionnelle et mes nombreuses conférences programmées jusqu’en avril 2015 m’interdisent d’accepter d’autres invitations pourtant très nombreuses tant en France qu’à l’étranger. J’ai donc décidé de privilégier les responsables de colloques, d’associations ou d’écoles les plus motivés pour me recevoir en demandant dès la rentrée prochaine (mois de septembre) un émolument pour chaque intervention que je ferai. Celui-ci sera calculé de telle façon que les organisateurs de mes conférences resteront largement bénéficiaire pour leur travail de fond, d’information ainsi que pour leurs différents frais. J’ai déjà testé cette proposition sur quatre associations que je ne citerai pas ; trois ont accepté sans rechigner, une a refusé en m’envoyant une lettre aussi méprisante qu’agressive. Pour information, la somme demandée est cinq fois moins importante que celle qui m’est allouée lors de mes conférences au Canada ! Je sais déjà ce que certains vont dire : « Le docteur Charbonier a pris la grosse tête ; il veut se faire payer ! Il a son égo qui enfle ! S’il était vraiment dans la spiritualité, il ne demanderait pas d’argent, etc. » Je suis prêt à entendre tout ça. J’ai l’habitude des insultes et des moqueries. La cause qui m’anime n’est pas l’appât du gain. Ma déclaration fiscale étant suffisamment chargée, l’ensemble de mes revenus de conférencier seront reversés à une œuvre caritative ou à une association de recherche que je n’ai pas encore choisie. Je veux encourager le travail des conférenciers et des médiums. Je veux que ce qu’ils donnent aux autres puisse être reconnu car leur action et leur rôle sont de plus en plus importants dans nos sociétés en quête de sens. Je veux que le don de soi et l’amour des autres soient récompensés. Il est plus facile de donner que de recevoir mais il faut d’abord recevoir pour pouvoir donner.
Quelqu’un m’a dit un jour en pendulant au-dessus d’une carte en forme de demi-roue que j’étais « un guerrier-guérisseur ». Cette personne se reconnaitra en lisant ces lignes. Oui, guerrier-guérisseur, ça me va ; j’ai dû signer ça de l’autre côté avant de redescendre sur terre. Cela me ressemble bien.