samedi 11 mai 2013

La violence cachée


LA VIOLENCE CACHÉE DE L'ACCEPTATION
Une des croyances les plus répandues dans les milieux dits spirituels est celle que l'acceptation est la voie royale vers la paix intérieure :  "Ce à quoi je résiste persiste, ce que j'accepte se transforme"...
Le seul souci est qu'à la seconde où le mental de l'Enfant-Moi entend cela, il le transforme en exigence intérieure, en "je DOIS accepter tout ce qui est". Commence alors le calvaire intérieur de vivre l'incapacité quotidienne à accepter autant qu'on le voudrait...  Du coup, on se juge nul, incapable, etc, bref, on se traite avec beaucoup de violence, ce qui ne fait que nous éloigner de la précieuse paix intérieure vers laquelle l'acceptation était sensée nous conduire...
Il peut alors être précieux de montrer à l'Enfant-Moi la réalité de ce qui se passe : à chaque fois qu'il se dit "je dois accepter ceci", c'est le signe évident qu'une part de lui n'accepte pas ce qui est en train de se passer...  Deux aspects de lui sont donc actifs en cet instant... un qui n'accepte pas ce qui est en train de se passer et un autre qui aimerait l'accepter... Du coup, tout focalisé qu'il est sur "je dois accepter ce qui est", il oublie d'inclure dans son acception la part de lui qui, en cet instant, n'accepte pas ce qui est, générant violence intérieure, non-coopération de la part non acceptante qui ne se sent pas prise en compte et frustration intense de la part qui voudrait pouvoir accepter.
Le raccourci non-violent vers l'acceptation véritable pourrait alors être de prendre le temps d'accueillir nos deux aspects, ensemble : un peu comme un parent qui prend ses jumeaux, un dans chaque bras, avec tendresse... Prendre contre soi, câliner, la part qui voudrait accepter... Et prendre également contre, câliner, la part qui n'accepte pas... Rester gentiment là avec elles, sans rien chercher à résoudre, en faisant savoir à ces deux aspects de l'Enfant-Moi qu'ils peuvent être là, juste tels qu'ils sont, l'un et l'autre...
Mon expérience est que ce bienveillant câlin favorise la détente intérieure de l'Enfant-Moi... nous permettant de goûter vraiment à la paix intérieure...
( Isabelle Padovani)




















LA VIOLENCE CACHÉE DE L'ACCEPTATION

Une des croyances les plus répandues dans les milieux dits spirituels est celle que l'acceptation est la voie royale vers la paix intérieure : "Ce à quoi je résiste persiste, ce que j'accepte se transforme"...

Le seul souci est qu'à la seconde où le mental de l'Enfant-Moi entend cela, il le transforme en exigence intérieure, en "je DOIS accepter tout ce qui est".

 Commence alors le calvaire intérieur de vivre l'incapacité quotidienne à accepter autant qu'on le voudrait... 
Du coup, on se juge nul, incapable, etc, bref, on se traite avec beaucoup de violence, ce qui ne fait que nous éloigner de la précieuse paix intérieure vers laquelle l'acceptation était sensée nous conduire...
Il peut alors être précieux de montrer à l'Enfant-Moi la réalité de ce qui se passe : à chaque fois qu'il se dit "je dois accepter ceci", c'est le signe évident qu'une part de lui n'accepte pas ce qui est en train de se passer... Deux aspects de lui sont donc actifs en cet instant... un qui n'accepte pas ce qui est en train de se passer et un autre qui aimerait l'accepter... Du coup, tout focalisé qu'il est sur "je dois accepter ce qui est", il oublie d'inclure dans son acception la part de lui qui, en cet instant, n'accepte pas ce qui est, générant violence intérieure, non-coopération de la part non acceptante qui ne se sent pas prise en compte et frustration intense de la part qui voudrait pouvoir accepter.
Le raccourci non-violent vers l'acceptation véritable pourrait alors être de prendre le temps d'accueillir nos deux aspects, ensemble : un peu comme un parent qui prend ses jumeaux, un dans chaque bras, avec tendresse... Prendre contre soi, câliner, la part qui voudrait accepter... Et prendre également contre, câliner, la part qui n'accepte pas... Rester gentiment là avec elles, sans rien chercher à résoudre, en faisant savoir à ces deux aspects de l'Enfant-Moi qu'ils peuvent être là, juste tels qu'ils sont, l'un et l'autre...
Mon expérience est que ce bienveillant câlin favorise la détente intérieure de l'Enfant-Moi... nous permettant de goûter vraiment à la paix intérieure...
( Isabelle Padovani)

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